Au cours des dernières années, les changements climatiques demeurent une préoccupation grandissante et se font fortement pressentir au Canada. Les phénomènes météorologiques extrêmes et les catastrophes dites naturelles sont de plus en plus courants. Pour preuves, les incendies de forêt, les tempêtes, les inondations et autres phénomènes météorologiques augmentent en fréquence et ils continuent de causer des dommages considérables. De plus, un récent rapport du gouvernement fédéral montre que le climat du Canada se réchauffe à un rythme deux fois supérieur à la moyenne mondiale. Bref, les risques deviennent-ils trop grands pour utiliser nos vieux modèles de souscriptions qui datent depuis trop longtemps ? Pour ce faire, voici quelques informations utiles à ce sujet…
Mesurer et peser efficacement les risques
D’abord, les paiements d’assurance liés aux conditions météorologiques commenceront bientôt à dépasser les primes d’assurance habitation que les assureurs perçoivent. Par exemple, au cours de 5 dernières années seulement, nous avons connu notre part de catastrophes :
- 2016 : Incendies à Fort McMurray en Alberta
- 2020 : Inondations à Fort McMurray et tempête de grêle à Calgary en Alberta
- 2018 : Plusieurs événements : orages et tempêtes de vent en Ontario et au Québec
- 2022 : Récemment, Montréal a connu plusieurs inondations dans le Grand-Montréal
Est-ce que les propriétés de votre portefeuille sont à risque ? Pour ce faire, vous devez estimer à 100 % les risques de votre portefeuille et non seulement ceux indiqués par votre modèle de souscription. Conséquemment, ajuster les primes ou modifier les clauses en cas de risques trop élevés.
Remodelage de la gestion du risque
Avec la numérisation, les nouvelles banques d’information, les inspections virtuelles et la veille stratégique, il est possible de minimiser grandement les risques. Par exemple, avec les nouvelles inspections virtuelles, il n’est plus nécessaire de jouer aux dés et il est maintenant possible d’inspecter de façon virtuelle 100 % de votre portefeuille. À cet égard, seules les inspections et les données à jour vous permettront d’identifier les maisons à risque lors de possibles feux de forêt ou autres risques à hauts potentiels.
À retenir…
Enfin, l’heure n’est plus aux économies, il faut contacter dès maintenant les professionnels de données comme OPTA afin de bien évaluer vos options. Quant aux catastrophes naturelles, elles ne vont qu’augmenter en nombre et en intensité au cours des prochaines années, il vaut donc mieux vous protéger et préserver les intérêts de vos clients au maximum dès aujourd’hui!