Comme vous le savez déjà, les chaudières et les appareils sous pression sont de plus en plus présents dans les entreprises et cela dans de nombreux domaines. Ce qu’on sait moins, c’est que quiconque a l’usage ou la surveillance d’un appareil sous pression doit en informer ses assurances et le faire vérifier périodiquement selon les fréquences établies sur les divers appareils. Pour ce faire, on doit impérativement donner à l’inspecteur libre accès à l’appareil sous pression, lui fournir les matériaux, équipements et documents nécessaires pour les essais. Voici quelques informations qui pourraient vous éviter bien des tracas.

Faire appel à un inspecteur certifié

Au Canada, l’inspection des appareils sous pression est de compétence provinciale. C’est-à-dire que les normes, bien que semblables, changent d’une province à l’autre. Au Québec, c’est le règlement sur les appareils sous pression qui fait fit de loi. À ce sujet, il est clair que c’est son propriétaire ou son utilisateur qui est responsable de le faire approuver par la Régie du bâtiment du Québec (RBQ) avant de l’utiliser.

Une fois l’appareil en fonction, il devra être inspecté périodiquement par une personne ou un organisme reconnu par la RBQ, qui émettra un certificat d’inspection périodique. La fréquence d’inspection — un an, deux ans, trois ans, quatre ans — varie selon le type de chaudière ou d’appareil sous pression. Les propriétaires et les utilisateurs doivent également fournir les derniers certificats concernant l’appareil sous pression.

Inspection des appareils sous pression et sécurité

Bien que la plupart d’entre nous considèrent l’exercice d’inspection comme fastidieux, il est important que votre appareil respecte les normes. Si vos équipements sont en mauvais état, ils peuvent notamment exploser, causer des dommages ou des blessures et même la mort. À ce titre, votre compagnie d’assurance peut agir comme partenaire, afin de vous aider à accéder à votre certificat d’inspection.

Enfin, ce qu’il faut retenir, c’est que dans tous les cas, vous êtes responsable. À ce sujet, il n’est pas rare de découvrir des dépôts de tartre sur les surfaces de transfert de chaleur d’une chaudière qui pourrait empêcher les valves de sécurité de fonctionner. Or, les inspections sont nécessaires pour éviter les dégâts potentiels ou d’éventuelles poursuites pour négligence, si vous êtes pris en défaut.

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